Winifred's Blog

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lundi 19 septembre 2005

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sep '05

Ma dernière séance


     Nous avions beaucoup hésité quant au choix du film à aller voir. Lorsque c'est comme cela, nous jetons généralement un coup d'œil rapide sur les chroniques les plus sûres. Cela ne nous a pas plus aidés. Alors nous nous sommes retrouvés devant les affiches qui nous surplombaient et la pendule qui nous indiquait que le choix serait assez restreint passé les deux minutes.
Nous avons finalement tranché ! A vous de deviner…
Sans en posséder véritablement une, le scénario se déroule comme une intrigue.
Le courrier, comme à l'habitude, arrive un matin. Sauf que ce courrier-ci va être ouvert par son destinataire, un "Don Juan à la ramasse", chez son voisin, un "mordu" d'enquête.
Mais qui donc lui envoie une lettre qui le fait se déplacer malgré lui ? En fait, cette question, on se la pose de moins en moins.
Celle-ci aurait-elle pour rôle de fournir une histoire à vivre au personnage? Peut-être, en tout cas il la prend de plus en plus à cœur, son histoire.
En fait, là n'est pas l'objet du film, mais ceux qui l'ont vu l'auront compris. Des chroniques ont mis l'accent sur la question de l'incompréhension entre hommes et femmes. Personnellement, je ne vois pas où ils sont allés chercher cela. Entre plusieurs façons de vivre, peut-être un peu plus, mais il n'y a pas que de l'ignorance, je pense.
Le fait d'avoir ses repères est selon moi ce qui en ressort. D'accord, c'est vaste. Mais je pense qu'il ne vaut pas la peine de décortiquer davantage. Le film est une réussite par son genre d'humour où les silences veulent dire beaucoup et aussi parce qu'il ne parade pas, et il ne fait pas d'exhibition.
Don Johnston et ses roses sont autant dépareillés que les mondes qu'il croise extravagants, et tout au long de son parcours, notre regard est de moins en moins extérieur. D'une solitude, nous sommes ensuite trempés dans une autre solitude, plus pénible peut-être, mais qui est rythmée par des instants où on ne peut s'empêcher de sourire.


mercredi 14 septembre 2005

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Placebo


Définition du mot "résolution" : Nombre total de pix… mais non !  Usité surtout au pluriel, celui qui le prononce est souvent dans un état stagnant et veut inverser la tendance par un regain de détermination.
Attention, prononcé avec force emphase !

Certes, le fait de le dire ne fait pas forcément bouger les choses, mais au fond, il constitue un placebo rituel qui permet de ne pas se laisser abattre.
Enfin croyons-le…

Voici quelques unes de mes résolutions, ou plutôt une partie de ce que je vais éviter de faire (comme cela je positive mes phrases) :


- Désapprendre à s'amuser (eh oui ! j'ai appris)
- Se perdre d'apathie devant les écrits défilant de l'écran, je risque l'hypnotisme.
- Dénombrer les livres dont je m'approvisionne cette année. Il ne faut pas que cela m'arrête. (d'ailleurs si des personnes veulent se séparer de livres qui m'intéressent…).
- Se laisser dépasser par des édifices de papier qui prennent à eux seuls 2/3 de la surface du bureau et 1/4 de la luminosité. Ça vaut aussi pour toi mon Dragonnet…
- Se laisser déborder par des tasses vides dont il reste le marc séchant à proximité des  unités.

mardi 6 septembre 2005

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sep '05

Moduler


Non, je n'ignore pas du tout que je vais passer en mode "où vais-je donner de la tête".
C'est seulement que je rassemble mes énergies. J'y pense depuis quelques jours sans y penser.
Je me demande à quoi pourrait ressembler cette année, sans vouloir y trouver de réponse.
A quoi bon ? Je sais depuis quelques semaines quelles vont en être les quêtes principales au sein du grand domaine. Encore faut-il être convaincue tout au long de l'année qu'il n'y pas que le labeur, non ? Il y a l'ouvrage aussi…
Ce nouveau train peut surgir d'un moment à l'autre. Tchou-tchou, et après ça il faut se jeter à corps perdu dans une ribambelle de savoirs, mais pour des laps de temps finis. Là est le réel écueil...


 

vendredi 26 août 2005

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Note éphémère




Il y a un mois , ce sentier "inexistant" est devenu "inexploré".

Aujourd'hui s'édifie une nouvelle catégorie que cette page inaugure. Je verrai ensuite ce qu'elle deviendra. Elle n'est peut-être qu'éphémère. 

Et parce que je ne l'ai pas encore exprimé, lectrice, lecteur de Québec, de France, et de partout ailleurs qui s'intéressent un tant soit peu à cet espace (vous êtes peu nombreux, autant le dire), je vous transmets mes plus sincères salutations amicales .

De la désorientation "journalesque" ?
L'aspect de ce lieu est quelque peu versatile. Par la suite, il le sera moins. Des ajustements par rapport au contenu ou à des "révélations" artistiques ou journalistiques (moins probables) sont bien sûr de mise.

 D'ailleurs, mon cher et tendre  Baldwulf, qui a ouvert les magiques Chroniques de Noghaard quelques jours avant ma lancée dans Ways of... et qui concocte avec jubilation ses articles (malgré son scepticisme fortement enraciné du tout début),
m'accompagne de temps en temps lorsque les sentiers se dessinent.




 


 Les articles apparaîtront à l'improviste, avec une régularité improbable.
 Et pour cause, j'ai fait du vide sur des étagères (ci-contre).
Elles sont d'ores et déjà investies
 par quelques niaiseries de papeterie et de livres illustrés.
D'extraits d'images enchanteresses, elles s'imprègnent.
Elles résisteront, j'en suis persuadée. De la pesanteur, elles se gaussent.
Tout ce soin apporté à de pauvres étagères ne serait-il pas annonciateur de journées accaparantes ou tout simplement une recherche vaine de ce qu'est le beau ?




 

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